Entre le Maire et l’association AARV les vues divergent complètement en ce qui concerne :

L’écologie

En clair :

Le  PROJET de MOUILLAGES  ÉCOLOGIQUES .. du MAIRE  est un SCANDALE  ÉCOLOGIQUE.. pour l’AARV !!

Dans la vidéo réalisée par BFM TV Nice :

Le Maire, malgré nos nombreux avertissements, persiste à continuer la mise en place des ZMEL sur des fonds jonchés d’épaves et de détritus, c’est scandaleux.

Il invoque pour cela une raison incroyable,  accrochez vous bien, nous le citons :

« L’ÉTAT ne peut pas avec 200.000€ et en 15 jours nettoyer 300 ans d’épaves ! »

S’ il n’y a pas assez d’argent il vaut mieux attendre plutôt que de faire des choses irréversibles comme rajouter 75 tonnes de béton (corps morts pour tenir les bateaux) sur un cimetière marin, comme il va le faire au Palais de la Marine.

Il y a d’autres choses qui nous inquiètent dans les réponses du Maire,

<Il ne sait pas par exemple que nos bateaux sont mouillés avec des chaînes et non avec des « câbles » . Il dit qu’il faudra enlever sur la zone où nous étions, « un millier de mètres de câbles »

Bigre, nous savons qu’on n’est pas loin de Marseille, mais tout de même, .. il faut savoir mesure garder!!

Nous le défions de trouver… 1 seul mètre de « câble «à Rochambeau, c’est n’importe quoi! Quand on ne sait pas on ne dit pas des énormités de la sorte.

Par contre, nos chaînes de mouillages et nos ancres y sont toujours, on nous les a confisquées pour les revendre comme nous l’avons expliqué par ailleurs. Elles devaient être récupérées par une entreprise qui se payait avec la marchandise mais au bout de 2 demi journées, elle a déserté trouvant peut être l’arrangement inéquitable (?)

Il y avait pourtant 200.000€ alloués pour ce travail par l’ETAT.

Le Maire avait dit aussi qu’il y avait 150.000€ donnés par le Conseil Départemental pour le nettoyage de Rochambeau.

Cela fait cher pour 2 demi journées non ?

On voudrait un peu de clarté sur ce point comme sur beaucoup d’autres (le système d’amarrage qui a changé par rapport au projet initial accepté par la Préfecture… l’enquête publique promise mais qui n’a jamais eu lieu ,les Appels d’Offre…)

Surtout que nous apprenons avec sidération dans cette vidéo que la ZMEL du Palais de la Marine va être mise en place en suivant après celle de Rochambeau !

Nous rappelons que lors de la réunion au CADAM au sujet des ZMEL, après l’intervention du Président de l’AARV signalant l’énorme chantier de nettoyage, le projet de la ZMEL du Palais de la Marine avait été suspendu par la DDTM.

En ce qui concerne par exemple le matériel employé, il n’est plus question d’ancres à vis marine comme prévu au départ … mais des plaques pour fixer des tuyaux « terrestres »!

C’est vrai aussi que le Maire n’assiste pas aux réunions où il y a un débat et préfère le comité restreint comme pour la commission nautique locale pour ces ZMEL où seules la Mairie et la DDTM y ont assisté, c’est illégal. La Commission Nautique Locale doit convoquer les usagers habituels (pêcheurs professionnels /Associations sur place …).

Il est vrai que la Rade et les bateaux ce n’est pas la spécialité du Maire :

Il dit dans cette vidéo que c’est NOUS qui détruisons les posidonies !!

Il ne sait pas (ou ne veut pas savoir plutôt), que nos bateaux sont amarrés sur des bouées et que de ce fait nos chaînes ne traînent pas au sol , et que nous n’avons pas perdu un seul bateau depuis 19 ans.

Il ne sait pas que ce sont les Yachts et les Paquebots qui avec leurs grosses ancres et leurs 150 ou 200 mètres de chaînes détruisent les posidonies et les grandes nacres en tournant sur 360 degrés suivant le vent et cela 24h sur 24.

Décidément tout cela est inquiétant  pour la personne qui doit s’occuper d’un projet aussi spécifique que des ZMEL Le maire aurait dû accepter l’aide de notre association qui a 20 ans d’expérience.

Nous savons au vu de ce qui est en train de se faire techniquement que ces ZMEL, d’un prix de revient 7 à 8 fois le prix normal … seront à refaire car elles ne tiendront pas les bateaux, avec les dégâts financiers et écologiques que cela induira.

Voici le reportage sur BFM TV ici